Photos from the International Youth Festival in Medjugorje, 2004 and 2005.
Photographs taken during the Nativity of the Blessed Virgin Mary and Solemnity of the Exaltation of the Holy Cross.
Il n’y a pas de doute : de nombreux groupes de prière dans le monde entier ont été fondés par les pèlerins de Medjugorje en réponse à un désir explicite de la Vierge. Il est difficile d’en connaître le nombre exact, mais il s’agit de milliers. (Cf. René Laurentin, Eight years, 1989, Milford, Ohio, The Riehle Foudation, page 56)
La dernière déclaration des évêques catholiques du territoire de la SFRJ sur Medjugorje est un exemple classique de la prudence ecclésiale vérifée à travers une pratique millénaire. Elle montre que l'Eglise respecte avant tous les faits, qu'elle mesure avec attention ses compétences, et qu'en toutes choses elle se préoccupe avant tout du bien spirituel des fidèles.
Dix ans se sont écoulés depuis la publication de la Déclaration au sujet des événements de Medjugorje par la Conférence Episcopale d’ex-Yougoslavie.
La Déclaration a été précédée par un long et laborieux travail des Commissions. Deux Commissions diocésaines et une Commission de la Conférence Episcopale d’ex-Yougoslavie ont travaillé pendant sept ans. Sur le fondement des recherches effectuées, lors de la session de Zadar, le 10 Avril 1991, la Conférence Episcopale a publié la Déclaration suivante :
Medjugorje, ou de moins ce qui est sous-entendu aujourd’hui lorsqu’on parle de cette petite paroisse d’Herzégovine, vit depuis 17 ans une histoire longue, imprévue, et surtout, mouvementée. Car, qui pouvait s’attendre, il y a 17 ans, à ce que l’affirmation d’avoir vu la Vierge soutenue par des enfants du village parvienne jusqu’aux confins de la terre, que la paroisse de Medjugorje devienne un des sanctuaires les plus singuliers au monde, et que se développe un mouvement spirituel si dynamique, que plus personne ne peut ignorer ?
Les pèlerinages sont connus de toutes les religions. Ils sont l’expression de l’homme qui cherche Dieu dans les lieux où Il s’est révélé de manière particulière, accordant aux hommes la possibilité de sentir plus facilement sa proximité, ou auprès de personnes particulièrement charismatiques, devenues ainsi un signe spécifique de la présence de Dieu. C’est la raison pour laquelle certains lieux de pèlerinages exercent une telle attraction. Les gens s’y rendent en quête de l’expérience de Dieu, qui est fondamentalement celle de la paix, de la joie, de l’amour et de l’espérance. Au cours d’un pèlerinage, la personne sort de sa vie quotidienne : elle quitte son travail, sa famille, ses amis, sa sécurité, et se met en route, portée par son désir de rencontrer Dieu.
Dominique Delforge-Struyf : Je ne pourrais jamais être psychothérapeute comme je le suis aujourd’hui sans la prière. Je pense que ce que Medjugorje m’a apporté par rapport à mon métier, c’est la possibilité d’écouter les gens en reliant mon intelligence et mon cœur. C’est vraiment la prière qui me permet de faire ce lien et en même temps de ne pas me laisser manger, de ne pas me laisser envahir, de ne pas tomber malade dans ce travail qui est merveilleux, mais qui est extrêmement dur. Ce que je viens encore chercher à Medjugorje quand j’ai l’occasion d’y venir, c’est ce bain de prière qui me permet chaque fois de retrouver une motivation de prier pour mes patients et de jeûner pour eux.
Cela me paraît évident que Medjugorje est un lieu habité par Dieu, habité par le Ciel. Quand quelqu’un arrive en ce lieu, il est comme apprivoisé par la présence de Dieu, par la présence de la Vierge Marie, et même s’il ne s’en rend pas tellement compte. C’est vrai qu’à ce moment là les deux obstacles que l’on vient d’évoquer ont tendance à diminuer et peut-être même à disparaître. C’est pour cela je pense que Medjugorje est un grand lieu de guérison et doit sans doute le devenir davantage, doit vivre une grâce de guérison de plus en plus forte dans les temps à venir.
Tout d’abord, que chacun vive au mieux les messages que la Reine de la Paix nous confie avec tant de patience et de constance. Ensuite, que tous les centres de Medjugorje fassent attention à ce que le message d’origine ne soit ni falsifié, ni obscurci. Medjugorje n’est pas un quelconque mouvement de piété. Son programme n’est pas celui d’une de ces missions populaires qui sont de temps en temps proposées dans nos paroisses. Il est bon de prier, il est bon de jeûner, il est bon d’aller à la messe, il est bon de se confesser régulièrement, il est bon de lire l’Écriture Sainte – la piété personnelle est bonne - mais, si nous n’avons pas compris qu’il s’agit au fond de la paix et de la réconciliation, nous n’avons pas encore compris le cœur du message de Medjugorje. Il s’agit bien sûr toujours de « sauver son âme », mais ce qui est central pour Medjugorje, c’est le message biblique : Dieu est concerné par l’unité de son peuple, par la paix sur la terre et par le salut du monde.
Fra Tomislav Pervan: Aujourd'hui encore ce sont les laÏcs qui portent le mouvement de Medjugorje dans le monde entier, et qui ont traversé les océans des centaines de fois pour venir à Medjugorje. Quand vous leur demandez pourquoi ils viennent si souvent à Medjugorje et pourquoi ils ammènent les pèlerins dans ces régions qui manquent de sécurité, ils vous diront qu'ils le font parce qu'ils voient les gens changer. Changer spirituellement.
Journaliste : Marijan Sivric
Vicka Ivankovic: Elle demande que nous acceptions les messages avec le coeur et que nous les vivions. Souvent nous acceptons le message, nous commençons à le vivre, mais nous nous fatiguons vite et nous restons les mêmes. La Gospa nous demande de vivre ses messages un peu chaque jour et d'avancer dans la vie.