Le document du dicastère pour la Doctrine de la foi approuvé par le Pape François ne se prononce pas sur le caractère surnaturel mais reconnaît l'abondance des fruits spirituels liés au sanctuaire paroissial de la Reine de la Paix et formule un jugement globalement positif sur les messages, avec cependant quelques précisions.
Commissions d'étude et déclarations des évêques: Vatican News publie un large extrait de l'intervention de Mgr Armando Matteo, secrétaire du dicastère pour la Doctrine de la foi, qui reconstruit la chronologie des événements liés au sanctuaire de Medjugorje.
La reconnaissance des fruits positifs de l'expérience spirituelle vécue à Medjugorje et l'approche pastorale du Pape ont rendu possible le nihil obstat («rien ne s’y oppose»)
CITE DU VATICAN, 13 AVR 2010 (VIS). La Commission internationale d'enquête sur Medjugorje a tenu sa première session le 26 mars sous la présidence du Cardinal Camillo Ruini, Vicaire émérite pour le diocèse de Rome.
Il Messagero du mercredi, 1er juin 2005 - «"L’ouverture" de Ratzinger : Papa Wojtyla a vénéré la Madonna de Civitavecchia», d’Orazio Petrosillo
Cité de Vatican – « La Madonna de Civitavecchia fera de grandes choses » état l’auspice exprimé par Benoît XVI lors de sa salutation de l'évêque Girolamo Grillo, au terme de la rencontre de lundi avec la Conférence épiscopale Italienne. Exactement le 1er avril passé, le jour avant la mort de Jean Paul II, l'évêque de Civitavecchia a remis un dossier d'études à la Congrégation pour la Doctrine de la foi présidé par le cardinal Ratzinger. Une commission sous l'égide de la Congrégation avait émis le verdict selon lequel elle ne constate pas le caractère surnaturel de la lacrymation, ce qu’avait affirmé publiquement, pendant l’émission « Porte à porte », le cardinal Tarcisio Bertone, déjà collaborateur de Ratzinger.
On définit programmatique la première lettre encyclique d’un pape, sorte de déclaration sur le style que le successeur de Pierre désire donner à l’Eglise pendant les années où elle lui est confiée. Et comment ne pas voir déjà dans le titre du document du pape Benoît la volonté de repartir des fondements du christianisme: Dieu est amour (lJn 4,16) en faveur d’une humanité toujours plus divisée dans l’océan des options diverses proposées par la société, et qui a besoin de rails sûrs pour arriver à Dieu.
C’est avec Elle qu’il termine son encyclique, avec Marie, « Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté ». C’est à elle qu’il dédie les derniers paragraphes de sa lettre sur l’amour, à Marie qui a tissé d’amour chaque instant de sa vie et qui de l’Amour est devenue la mère. Mais laissons s’inscrire directement les paroles dont se sert le Saint Père: elles sont pleines de grâce et de tendre amour pour la petite femme de Nazareth.
De même que le sel donne de la saveur aux aliments et que la lumière éclaire les ténèbres, de même la sainteté donne le sens plénier à la vie, en en faisant un reflet de la gloire de Dieu. Combien de saints, même parmi les jeunes, compte l’histoire de l’Église ! Dans leur amour pour Dieu, ils ont fait resplendir leurs vertus héroïques à la face du monde, devenant des modèles de vie que l’Église a présentés en vue de leur imitation par tous. Parmi eux, il suffit de rappeler: Agnès de Rome, André de Phú Yên, Pedro Calungsod, Joséphine Bakhita, Thérèse de Lisieux, Pier Giorgio Frassati, Marcel Callo, Francisco Castelló Aleu ou encore Kateri Tekakwitha, la jeune Iroquoise appelée "le lys des Mohawks". Chers jeunes, par l’intercession de cette foule immense de témoins, je prie le Dieu trois fois saint de vous rendre saints, les saints du troisième millénaire.
MESSAGE DE SA SAINTETÉ LE PAPE
JEAN-PAUL II
POUR LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX
1er JANVIER 2001
1. Au seuil d'un nouveau millénaire, l'espérance se fait plus vive de voir les rapports entre les hommes s'inspirer toujours davantage de l'idéal d'une fraternité vraiment universelle. Si l'on ne partage pas un tel idéal, la paix ne pourra pas être assurée de manière stable. De nombreux signes laissent penser que cette conviction se fait jour avec de plus en plus de force dans la conscience de l'humanité. La valeur de la fraternité est proclamée par les grandes « chartes » des droits humains; elle est mise en relief concrètement par de grandes institutions internationales, en particulier par l'Organisation des Nations unies; enfin, elle s'impose plus que jamais en raison du processus de mondialisation qui unit de façon croissante le sort de l'économie, de la culture et de la société. La réflexion même des croyants, dans les diverses religions, a tendance à souligner que le rapport avec le Dieu unique, Père commun de tous des hommes, ne peut que favoriser la conscience d'être des frères et la façon de vivre en conséquence. Dans la révélation de Dieu en Jésus Christ, ce principe est exprimé d'une manière extrêmement radicale: « Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est Amour » (1 Jn 4,8).