Mgr José Antúnez de Mayolo, salésien, évêque de l’archidiocèse de Ayacucho au Pérou, s’est rendu en visite privée à Medjugorje du 13 au 16 mai 2001.
« C’est un magnifique sanctuaire où je trouve beaucoup de foi, des croyants qui vivent leur foi, qui viennent se confesser. Moi aussi, j’ai écouté les confessions des pèlerins espagnols. J’ai participé aux célébrations eucharistiques et tout m’a bien plu. C’est vraiment très beau ici. C’est avec raison que Medjugorje est considéré aujourd’hui comme un lieu international de prière et "le confessionnal du monde".
Je suis allé à Lourdes, mais c’est vraiment une autre réalité. Il n’y a pas de comparaison. Ce sont deux réalités tout à fait différentes. A Lourdes, l’événement est achevé, alors qu’ici tout est encore en devenir. Ici, la foi peut être ressentie plus qu’à Lourdes.
Au Pérou, Medjugorje est encore assez inconnu. Je promets d’être un apôtre de Medjugorje dans ma patrie, le Pérou.
Ici, la foi est forte et vivante, et c’est ce qui attire tant de pèlerins du monde entier. Je voudrais leur recommander d’aimer fortement la Très Sainte Vierge. Qu’ils l’aiment puissamment, car elle est notre Mère et elle est toujours avec nous. C’est pourquoi les prêtres qui travaillent ici comme les prêtres qui viennent de l’extérieur doivent l’aimer.
Les pèlerins qui viennent ici sont déjà spirituellement en chemin vers la Bienheureuse Vierge Marie et ils ont déjà la foi. Mais il y en a certainement beaucoup qui n’ont pas encore la foi. Ici, je n’ai pas senti leur présence. Je reviendrai, certainement je reviendrai ici. C’est magnifique, ici !
Merci pour votre accueil fraternel et pour tout ce que vous avez fait pour moi personnellement et pour tous les pèlerins qui se rendent en ce lieu. Que, par l’intercession de la Reine de la Paix, Dieu vous bénisse, ainsi que votre patrie. »
Le 7. juin 2001, le Cardinal Andrea M. Deskur, Président de la « Pontificia Accademia dell'Immacolata » au Vatican, a adressé au Curé de Medjugorje une lettre dans laquelle il le remercie pour « l’invitation de participer à la célébration du 20e anniversaire de la visite de la Vierge Marie à votre pays. J’unis mes prières aux prières de la communauté franciscaine, invoquant les grâces sur ceux qui viendront à Medjugorje. »
Le 13 juin 2001, Mgr Frane Franic, archevêque de Split-Makarska à la retraite, a adressé aux franciscains d’Herzégovine une lettre à l’occasion du 20e anniversaire des apparitions de la Gospa à Medjugorje : « Votre Province franciscaine d’Herzégovine peut être fière que la Gospa soit apparue sur le territoire de votre province, et à travers votre province au monde entier… je prie pour les voyants et je leur souhaite de persévérer dans leur zèle initial pour la prière. »
Mgr Georges Riachi, archevêque de Tripolis au Liban, a séjourné à Medjugorje entre le 28 mai et le 2 juin 2001. Il est venu en pèlerinage avec neuf prêtres de l’Ordre basilien melkite de Chueirites auquel il appartient, parmi lesquels le Père Abbé Nicolas Hakim, supérieur général de l’ordre, du monastère St Jean Khonchara.
« Je suis ici pour la première fois. Je sais que l’Eglise ne s’est pas encore exprimée et je respecte l’Eglise en tout, mais je sens que Medjugorje, malgré tout ce qu’on en dit, est un lieu bon à visiter, car ici, on peut faire une bonne confession, revenir à Dieu avec l’aide de la Bienheureuse Vierge Marie, devenir meilleur avec l’aide de l’Eglise.
Je sais que depuis presque vingt ans d’innombrables personnes du monde entier viennent en ce lieu. En soi, c’est déjà un miracle et une grande chose. Les gens changent ici. Ils deviennent plus tournés vers Dieu et sa Mère, la Bienheureuse Vierge Marie. Il est si beau de voir avec quel respect les gens s’approchent des sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation. Je vois de longues files d’attente pour la Confession.
Je vais dire aux gens de venir à Medjugorje. Medjugorje est un signe, ce n’est qu’un signe, parce que l’essentiel, c’est Jésus Christ. Tâcher d’écouter ce que la Bienheureuse Vierge Marie vous dit. Elle vous dit : « Regarde le Seigneur Dieu. Regarde l’Eucharistie. »
Ne vous inquiétez pas si vous ne voyez pas de signes. N’ayez pas peur : le Seigneur Dieu est là, il vous parle, écoutez-le ! Ne lui parlez pas tout le temps. Ecoutez le Seigneur Dieu, il vous parle dans le silence, dans la paix, dans les magnifiques horizons de ces collines et dans ces pierres devenues lisses des pas de tant de personnes venues ici. Dans la paix, à l’écart, le Seigneur Dieu peut parler à chacun.
Les prêtres à Medjugorje ont une mission très importante. Vous devez être prêts. Les gens viennent ici et attendent quelque chose d’exceptionnel. C’est pourquoi soyez toujours exceptionnels ! Ce n’est pas facile. Priez la Bienheureuse Mère de vous guider, vous tous, les prêtres, serviteurs, tous ceux qui sont responsables pour Medjugorje. Qu’elle vous aide à donner un bon exemple à ces foules qui viennent du monde entier. Ce sera pour le peuple une grande miséricorde. »
Du 4 au 9 juin, trois dignitaires de l’Eglise Maronite catholique du Liban ont séjourné à Medjugorje. Mgr Roland Abou Jaoude, vicaire général du Patriarcat maronite, évêque titulaire d'Arca de Pheniere, modérateur du Tribunal maronite au Liban, modérateur de l’Institution sociale maronite, président de la Commission épiscopale pour les média, président du Conseil exécutif de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques du Liban, membre du Conseil pontifical pour les média. Mgr Chucrallah Harb, évêque de Jounieh à la retraite (Liban), modérateur du Tribunal des patriarches maronites pour l’administration et la justice. Mgr Hanna Helou, depuis 1975 Vicaire général du diocèse maronite de Saida (Liban), fondateur de l’école Mar Elias à Saida, écrivain et traducteur en arabe, auteur de nombreux articles de journaux publiés dans le quotidien Al Nahar.
Ils sont venus en pèlerinage avec un groupe de pèlerins libanais avec lesquels ils se sont ensuite rendus à Rome.
Mgr Roland Abou Jaoude: « Je suis venu ici libre de tous concepts théologiques, de tout ce qui est dit pour et contre Medjugorje, pour faire un pas personnel dans la simplicité de la foi, comme tous les fidèles. Je voulais être pèlerin parmi les pèlerins. Je suis ici dans la prière et dans la foi, libre de tous les obstacles. Medjugorje est un phénomène mondial et les fruits peuvent être constatés partout, c’est un ensemble qui parle en faveur de Medjugorje. Que la Vierge y soit apparue ou non, le phénomène en soi mérite une attention. »
Mgr Chucrallah Harb: Je n’ai connu Medjugorje que de loin, intellectuellement, maintenant je le connais par ma propre expérience spirituelle. J’ai entendu parler de Medjugorje il y a bien longtemps, j’ai entendu parler des apparitions, et j’ai entendu les témoignages de ceux qui sont venus ici, dont la plupart veut revenir. J’ai voulu venir voir. Ces jours-ci, nous sommes très impressionnés et touchés. Certes, il faut distinguer entre le phénomène des apparitions et le fait que les gens y prient, mes ces deux choses ne peuvent pas être séparées. Elles sont liées. Nous espérons – c’est mon attitude – que l’Eglise n’hésitera plus à reconnaître Medjugorje. Je peux dire qu’il s’agit ici d’une vraie spiritualité chrétienne qui mène tant de personnes à la paix. Nous avons tous besoin de la paix. Ici, pendant des années, vous avez connu l’état de guerre. Maintenant, les armes se taisent, mais la guerre n’est pas finie. Nous souhaitons exprimer nos meilleurs vœux à votre peuple dont le destin ressemble à celui du Liban. Que la paix règne ! »
Mgr Hanna Helou était d’accord avec le fait que la venue de tant de milliers de pèlerins soit inséparable des apparitions, et que les fruits de Medjugorje soient inséparables des apparitions. « Il ne peut être autrement », a-t-il dit, « J’ai rencontré Medjugorje pour la première fois aux USA lors d’un rassemblement de prière. Maintenant que je suis venu, je suis impressionné par le grand nombre de pèlerins, par l’atmosphère de prière, par le recueillement dans l’église et à l’extérieur, même dans les rues. L’arbre peut vraiment être reconnu par ses fruits. »
A la fin, ils ont dit : « Les fruits de Medjugorje ne sont pas seulement pour la population locale, ni seulement pour les chrétiens, mais pour toute l’humanité, parce que le Seigneur nous a donné le commandement de porter à toute l’humanité la Vérité qu’Il nous a annoncée, et de sanctifier toute l’humanité. » Ils sont convaincus que Medjugorje contribue à l’élan apostolique et à l’évangélisation à laquelle le Seigneur nous appelle et que l’Eglise transmet. »
Le jour de la fête du Très Saint Sacrement, le 14.06.2001, Mgr Ratko Peric, évêque de Mostar, a conféré le sacrement de Confirmation à 72 jeunes paroissiens de Medjugorje.
Dans son homélie, il a redit qu’il ne croyait pas en la nature surnaturelle des apparitions de Medjugorje, mais il a exprimé sa satisfaction sur la manière dont le curé gère cette paroisse et a souligné l’importance de l’unité de l’Eglise catholique, qui se manifeste à travers l’unité avec l’évêque et avec le Pape, ainsi que la nécessité que tous les fidèles de ce diocèse soient fidèles à l’enseignement et la pratique de la Sainte Eglise Catholique et Romaine, dans la force de l’Esprit Saint qui leur est donné.
Après la célébration eucharistique solennelle, Mgr Peric est resté converser amicalement avec les prêtres au presbytère.
Mgr Robert Rivas, évêque de Kingstown (St Vincent et Grenadines), s’est rendu en visite privée à Medjugorje du 2 au 7 juillet 2001. Il a participé à la rencontre internationale des prêtres en tant que l’un des conférenciers.
« C’est la quatrième fois que je viens en privé. Je suis venu pour la première fois en 1988. A Medjugorje, je me sens comme chez moi ; je rencontre des gens et des prêtres, je rencontre des gens magnifiques. J’étais ordonné évêque un an après ma première venue. Quand je suis venu l’année dernière en tant qu’évêque, je suis venu incognito sachant que Medjugorje n’étais pas officiellement reconnu, mais que c’était un endroit de prière ; je suis venu pour prier et pour me réjouir de la compagnie de la Gospa.
Je suis évêque depuis 11 ans, un évêque heureux. Pour moi, Medjugorje est l’expérience d’une joie indicible, puisque j’y ai vu tant de prêtre qui ont le sens du sacré, qui recherchent la sainteté. C’est l’un des éléments les plus touchants de cette rencontre, et je pense que - ici à Medjugorje - la Gospa facilite cela. Dans un message, elle dit : "Je veux vous prendre par la main et vous conduire sur le chemin de la sainteté." Pendant cette semaine, j’ai vu 250 participants qui lui ont permis de le faire, et je suis heureux d’avoir participé à cette expérience en tant que prêtre, serviteur de la miséricorde de Dieu.
Quand je suis venu l’année dernière, je connaissais la position de l’Eglise. Pour moi, Medjugorje est un lieu de prière, un lieu de conversion ; les fruits de ce que Dieu fait dans les vies des gens sont tellement visibles, ainsi que la disponibilité de tant de prêtres à distribuer les sacrements, surtout le sacrement de la confession… C’est précisément dans ce domaine que l’Eglise a beaucoup souffert : il faut redécouvrir ce sacrement, il nous faut des prêtres qui savent écouter, qui savent être présent. « Vous les reconnaîtrez selon leurs fruits. » Pour moi, le fruits sont vraiment évident ici. « Un mauvais arbre ne porte pas de bons fruits », et si le fruit est bon, l’arbre est bon aussi ! J’accepte cela. Je suis très heureux quand je viens à Medjugorje. J’y viens dans une paix absolue, sans aucune inquiétude, je n’ai pas l’impression de faire quelque chose qu’il ne faille pas, ou que je ne devrais pas être ici… L’année dernière, j’ai hésité un peu, mais la Gospa a vite chassé le doute. Je réponds à un appel, et l’appel est au service, au témoignage, à l’enseignement : c’est le rôle de l’évêque. C’est un appel à l’amour. Quand tu es ordonné évêque, tu n’es pas ordonné pour un diocèse qui signifierait les limites de ton territoire : tu es ordonné pour toute l’Eglise. C’est le rôle de l’évêque. Alors, quand je viens ici, je le conçois comme l’accomplissement de ma mission épiscopale, sans vouloir en profiter. L’évêque de ce diocèse est son berger, et je ne ferai rien pour m-y opposer. Je respecte l’évêque et son rôle pastoral dans ce diocèse. Chaque fois que je viens dans un diocèse, je viens avec ce respect. Quand je viens ici, je viens en tant que pèlerin, humblement et ouvert ç tout ce que Dieu veut me dire ou faire avec moi à travers les inspiration que me donne la Gospa ou à travers son intercession.
Je voudrais dire quelque chose lié à ce séminaire : la message a été « Prêtre – serviteur de la miséricorde divine ». Grâce aux préparations que j’ai faites pour les conférences à donner, et grâce aux rencontres avec les prêtres lors du séminaire, j’ai vraiment vu que son fruit est de devenir des missionnaires de la miséricorde divine. Si 250 prêtres ont quitté le séminaire pour devenir des canaux de la miséricorde, vous allez comprendre ce qui s’est passé à Medjugorje ! Je voudrais le dire aux prêtres, aux religieux et aux religieuses. Medjugorje est un lieu de prière.
Nous, surtout les prêtres touchons chaque jour ce qui est sacré, nous célébrons l’Eucharistie, et nous sommes appelés à être saints, et c’est une des grâces de Medjugorje. Je dirai au prêtres et aux religieux de cette région : Répondez à l’appel à la sainteté et écoutez cet appel que vous adresse la Gospa ! C’est le moment pour toute l’Eglise, pour l’Eglise partout, y compris ici en Herzégovine, à répondre à l’appel à la sainteté et de marcher sur le chemin de la sainteté. Quand le Pape Jean-Paul II a canonisé sœur Faustine, il a dit : « Je désire que le message de la sainteté et le message de la miséricorde soient des messages pour ce millénaire ! » A Medjugorje, nous touchons cela d’une manière très réelle. Soyons des missionnaires de la miséricorde, non seulement en faisant quelque chose pour les autres, mais devenons saints, devenons miséricordieux ! »
Mgr Léonard Hsu, ofm, archevêque retraité de Taipei (Taiwan) s’est rendu en visite privée à Medjugorje fin juillet 2001. Il est venu avec un groupe de pèlerins Taiwanais, le premier de ce pays à venir à Medjugorje. Parmi eux se trouvait également le P. Paulino Suo, membre de la Congrégation des Serviteurs de la Parole Divine, professeur à l’Université catholique de Taipei.
Mgr Léonard Hsu a dit: “Les gens ici sont très amicaux, tout le monde nous salue, et c’est un signe de catholicité. Je vois des gens du monde entier. Ils sont sincères et amicalement disposés. La piété est impressionnante : on voit partout des gens prier le chapelet, méditer… les fidèles prient à genoux. Les prières après la messe du soir durent, et les gens prient… Les pèlerins de mon groupe disent : il faut faire quelque chose pour faire connaître Medjugorje à Taiwan. Je me demande comment organiser des pèlerinages depuis Taiwan à Medjugorje, comment faire venir des jeunes ?
Deux prêtres, dont un Jésuite des USA, traduisent des textes sur Medjugorje en chinois, c’est ainsi que les gens sont informés. Un prêtre de l’Angleterre envoie des brochures et des revues. Aux USA, il y a des centres qui diffusent les messages de Medjugorje et qui nous envoient des revues. Nous souhaitons que Medjugorje soit connu au Taiwan. Personnellement, je souhaiterais rester plus longtemps à Medjugorje pour mieux le connaître… »
P. Paulino Suo: « Je suis allé à Lourdes et à Fatima. J’ai entendu beaucoup parler de Medjugorje, je suis finalement venu, et je vois ici les mêmes signes. »
A la mi-août, Mgr Jean-Claude Rembanga, évêque de Bambari – République Centrafricaine, s’est rendu en visite privée à Medjugorje. Il dit être venu à Medjugorje pour « prier la Gospa d’aider son diocèse, selon la volonté de Dieu ».
Mgr Antoun Hamid Mourani, archevêque maronite à la retraite de Damase (Syrie), s’est rendu en visite privée à Medjugorje du 6 au 13 août 2001. Il est venu avec un groupe de pèlerins libanais accompagné par le P. Albert Habib Assaf, OMM, qui a travaillé de 1966 à 1999 pour la section arabe de la Radio Vatican.
« Je suis pour la première fois à Medjugorje, et cette première visite est décisive. Je suis profondément touché par le courant de l’adoration, de la prière, et je ne sais pas où cela me conduira. C’est un mouvement intérieur, et pour eux, on ne sait ni d’o^ils viennent, ni où ils nous conduisent. J’ai entendu parler de Medjugorje pour la première fois il y a trois semaines à Rome, et cela ne me quitte plus.
J’ai prié pour l’intercession de la Gospa, afin que mon Eglise reçoive la plénitude de l’Esprit saint. J’ai également prié pour les chrétiens de toutes les dénominations et pour les musulmans dans le monde arabe.
Medjugorje n’est pas quelque chose de passager, Medjugorje reste. Je sais intérieurement que c’est véridique et j’y tiens fermement. Cette certitude vient de Dieu. Je prêche la spiritualité de la confiance, d’abord en Dieu, puis en soi. Pour moi, la vie est un combat. Qui ne veut pas combattre, ne peut pas survivre, que ce soit dans l’Eglise ou à l’extérieur. Ce qui se trouve ici ne disparaîtra pas. C’est plus fort que vous. Cela durera. J’ai l’impression que le Ciel donne u caractère spécial à cette région. Ici, celui qui est sincère peut renaître.
Des millions qui sont venus ici ne sont pas une peccadille ! Dans le monde dans lequel nous vivons, qui est trop troublé, décadent, il faut souligner cette spiritualité de la confiance : cette orientation stable, permanente, ferme de la personne qui est capable du combat spirituel. De la confiance en Dieu vient la confiance en soi. Il faut avoir des décisions claires, des visions claires, cela demande toujours du temps, mais sans cela, nous sommes toujours dans la confusion, et notre foi et notre Dieu ne sont pas confus, dit St Paul. Donc, il faut clarifier nos concepts et regarder pragmatiquement.
Que les messages de la Vierge nous portent à travers ce siècle qui vient de commencer.
Restons unis dans le Seigneur et dans son service ! l est toujours difficile de discerner entre ce qui est notre et ce qui est sien. Là, il faut faire attention. »
Mgr Mario Cecchini, évêque de Farno (Italie) et professeur à l’Université Pontificale de Latran à Rome, est venu en visite privée à Medjugorje pour la Fête de l’Assomption. Le jour de la Fête, il a présidé la messe en italien. Lors de son séjour à Medjugorje, Mgr Cecchini a passé de longues heures à écouter les confessions des pèlerins de langue italienne. Il a quitté Medjugorje avec des impressions positives.
Mgr Irynei Bilyk, osbm, évêque catholique du rite byzantin de Buchach (Ukraine), s’est rendu à Medjugorje lors d la deuxième moitié du mois d’août 2001. Mgr Bilyk est déjà venu en 1989, en tant que prêtre, quand – immédiatement avant d’aller à Rome pour son ordination épiscopale secrète – il était venu demander l’intercession de la Reine de la Paix. Cette fois-ci, il est venu en pèlerinage pour rendre grâce pour l’aide reçue de la Gospa.
Mgr Hermann Reich, évêque de Papoue Nouvelle Guinée, originaire d’Autriche, s’est rendu en visite privée à Medjugorje du 21 au 26 septembre 2001. A la fin de son pèlerinage, il a partagé avec nous ses impressions :
« Ici, ce qui m’a tout d’abord frappé, est l’aspect extérieur de Medjugorje : des pierres, des pierres et encore des pierres ! Ceci m’a profondément impressionné. Je me suis dit : “ Mon Dieu, de quoi vivent ces gens ? ” L’autre impression profonde a été la prière. Tant de personnes en prière, le chapelet à la main. Ici il y a vraiment beaucoup de prière. La liturgie et les concélébrations sont très bien. L’église est toujours pleine, ce qui n’est pas le cas dans d’autres églises en Occident, surtout en période d’été. Ici, l’église est pleine de prière ; c’est l’Eglise en petit : tant de langues différentes, et tout le monde se comprend. Il est étonnant que tout le monde sente qu’il appartient à ce lieu, qu’il n’est pas un étranger, qu’il peut participer à la prière – même ceux qui viennent de loin.
La confession à Medjugorje est quelque chose de très particulier, qui ne peut pas être saisie avec les mains, mais qui est grande. En Occident, les gens comprennent différemment les choses de la foi. Tous veulent des confessions communes. La confession individuelle est à peine pratiquée. Ici, tant de fidèles s’approchent du sacrement de réconciliation, et c’est tellement important.
J’ai rencontré quelques pèlerins et nous avons parlé un peu. Ils sont touchés et enthousiasmés par ce qui se passe ici.
En ces temps troublés, je pense que Dieu et la Gospa nous offrent la paix, mais il dépend de nous de l’accepter et de mettre en pratique cette proposition. Cela dépend de nous. Si nous ne le voulons pas, je pense que le Ciel et la Mère de Dieu doivent accepter notre libre arbitre, nous ne pouvons pas faire grand chose, et c’est vraiment dommage. Mais je crois que Dieu peut écrire droit même avec des lignes courbes.
Ce qui m’a fortement frappé dans les messages, c’est la paix comme thème principal de la Gospa. Puis, il est toujours question de conversion et de confession. La Gospa revient toujours à la prière : ne vous lassez pas, priez, priez, décidez-vous pour la prière, priez mieux… Je pense qu’on prie beaucoup, mais que peut-être on ne prie pas avec justesse. On prie beaucoup, il y a la quantité, mais en beaucoup d’aspects ce qui manque, c’est la qualité. Je pense que nous devons, selon le désir de la Gospa, non diminuer la quantité mais améliorer la qualité. Il faut prier mieux.
A la fin, je voudrais dire que j’ai passé seulement quelques jours ici, mais j’admire le service et l’héroïsme des franciscains dans leur travail avec de telles foules. Cette logistique est un problème que personnellement je ne serai jamais capable d’affronter ! Je vous admire tous pour votre engagement et votre action. Je dirais à la fin : continuez dans cette direction. Il y a toujours de nouveaux pèlerins à Medjugorje et ils veulent sentir ce climat, cette paix, cet esprit de Medjugorje. Si les franciscains sont capables de leur donner cela, beaucoup d’entre eux prendront avec eux à la maison quelque chose de bon qui continuera à grandir. Ceci peut être création de nouveaux groupes de prière, mais surtout que la qualité de la prière augmente. Il ne suffit pas de prier beaucoup. Il y a un danger fréquent, c’est de rester au niveau de la prière des lèvres, sans que la prière descende jusqu’au cœur. La qualité de la prière est vraiment importante : que la vie devienne prière.
Je suis entièrement convaincu de la présence de la Gospa ici à Medjugorje. Si elle n’était pas là, tout cela serait impossible, il n’y aurait pas de fruits. Je suis convaincu que c’est son œuvre.
Je voudrais dire aux chrétiens de notre temps : priez et ne cessez pas. Et même si vous ne voyez pas le succès que vous attendez, continuez à prier, faites l’effort d’avoir une bonne vie de prière. Prenez au sérieux les messages de Medjugorje et priez dans cet esprit. C’est le conseil que je donnerai à chaque personne que je rencontrerai. ”
Mgr Matthias Ssekamanya, évêque de Lugazi en Ouganda, s’est rendu en visite privée à Medjugorje du 27 septembre au 4 octobre 2001. A la fin de son pèlerinage, il a donné ses impressions :
« C’est ma première visite à Medjugorje, mais j’en ai entendu parler pour la première fois il y a six ans. Je pense que ce lieu devrait être un centre de dévotion Mariale. Ce que j’ai vu est très véridique et catholique. Les fidèles peuvent ici renouveler leur vie chrétienne et je pense que cela devrait être encouragé. J’ai prié le Chemin de croix et le Rosaire sur les collines. Notre Dame s’est manifestée aux enfants. A Lourdes, elle est apparue à une enfant, à Fatima, elle est apparue aux enfants, ici aussi. C’est un lieu de pèlerinages. Je ne peux pas juger, mais ma position personnelle est que cette dévotion devrait être encouragée. J’ai une grande dévotion envers la Vierge Marie. Pour moi, c’est une occasion de la diffuser. Ce qui est particulièrement souligné à Medjugorje, c’est l’amour de Marie pour la paix. Elle appelle à la paix et je vais faire ce que je peux pour sensibiliser les gens à ce désir de Marie, à savoir que ses enfants, son peuple, vivent en paix. Ce chemin de paix doit être pavé de prière, de réconciliation et de bonnes œuvres. Je pense que tout cela doit commencer en famille. »
Lors du 10e synode régulier des évêques, « Evêque, serviteur de l’Evangile de Jésus Christ pour l’espérance du monde » (30.9. au 28.10.2001) à Rome, Cardinal Vinko Puljic, archevêque de Vrhbosna (Sarajevo) a donné un interview à Silvije Tomasevic, correspondant du quotidien croate « Slobodna Dalmacija » à Rome. Cet interview a été publié dans « Slobodna Dalmacija » (Split, Croatie) le mardi, 30.10.2001. Cardinal Vinko Puljic, archevêque de Vrhbosna, a dit :
« Le phénomène de Medjugorje est sous la juridiction de l’évêque local et de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et il restera ainsi tant que le phénomène ne passe à une autre dimension, tant que les supposées apparitions ne cessent ; alors, on l’examinera différemment. Dans la situation présente, Medjugorje doit être considéré à deux niveaux. Ce sont le niveau de la prière, de la pénitence, de ce qui relève d’un acte de la foi, puis le niveau des apparitions, des messages, qui seront soumis à un examen très critique. »
Mgr Denis Croteau, Oblat de Marie Immaculée, évêque du diocèse de McKenzie (Canada), s’est rendu en pèlerinage privé à Medjugorje avec un groupe de pèlerins canadiens du 29 octobre au 6 novembre 2001.
« Je suis venu à Medjugorje pour la première fois du 25 avril au 7 mai de cette année. Je suis venu incognito, personne ne savait que j’étais évêque. J’avais entendu parler de Medjugorje et je savais que, si je venais en prêtre, je serais devant avec les prêtres, or, je voulais être avec des gens. Je voulais voir comment les gens prient, être comme tout le monde pour me faire une impression sur ce qu’est Medjugorje en fait. J’y étais avec un groupe de 73 pèlerins. Personne ne savait que j’étais évêque. J’étais un simple chrétien. A la fin, au retour vers l’aéroport de Split, j’ai dit: “Pour que vous sachiez, je suis un évêque!” et les gens étaient très surpris, car je n’avais pas l’air d’un évêque. Je voulais sentir Medjugorje en tant que chrétien avant de revenir en tant qu’évêque.
J’ai lu un certain nombre de livres sur Medjugorje, j’ai écouté des cassettes, j’ai des informations assez fournies sur les voyants, sur les messages de la Gospa, et je connais un peu le conflit aussi. C’est pourquoi je voulais venir incognito, pour me faire mon opinion à ce sujet. Et j’étais vraiment profondément impressionné. Tellement impressionné que, au retour au Canada, j’ai dit aux gens: “Si vous voulez organiser un pèlerinage, je vous soutiendrai, je vous aiderai.” C’est ainsi que nous avons organisé ce pèlerinage et nous avons passé huit jours ici. Les gens ont vraiment des impressions fortes. Ils veulent revenir!
Ce qui nous impressionne le plus, c’est l’atmosphère de prière. Ce qui m’a personnellement le plus frappé la dernière fois, et cette fois-ci aussi, c’est que les voyants ne mettent pas l’accent ni sur des miracles, ni sur des choses extraordinaires, ni sur la fin du monde ou des catastrophes ou des horreurs, mais sur le message de Marie, et c’est un message de prière, de conversion, de pénitence, de prière du chapelet, de la mise en pratique des sacrements, de la vie dans la foi et l’amour, de l’aide aux pauvres etc. C’est le message. Il y a des secrets, mais les voyants ne mettent pas l’accent dessus. Le message de Marie, c’est la prière. Et des gens prient si bien ici! Ils chantent à voix haute, ils prient à voix haute, ce qui donne une bonne impression. On peut croire que c’est vraiment vrai. Je reviendrai, certainement je reviendrai! Je prie pour vous et je vous bénis! »
Du 7 au 11 novembre 2001, Mgr Jérôme Gapangwa Nteziryayo du diocèse d’Uvira (Congo, Afrique) s’est rendu en visite privée à Medjugorje. Avec le groupe de pèlerins avec lequel il est venu, il a prié sur la Colline des Apparitions et sur le Mont Krizevac, et a participé au programme de prière du soir. A la fin de sa visite, il a dit qu’il rendait grâce à Dieu de nous avoir donné un tel lieu de prière.
Dans son homélie lors de la célébration eucharistique à Ptujska Gora, en Slovénie, le 10 novembre 2001, Mgr Dr Franc Kramberger, évêque de Maribor (Slovénie) a dit :
« Je vous salue, amis et pèlerins de Notre Dame de Medjugorje. Je salue tout particulièrement notre estimé et excellent hôte, le père franciscain Jozo Zovko. Dans son exposé, il nous a rendu proche le mystère de Medjugorje.
Medjugorje n’est pas seulement le nom d’une localité en Bosnie-Herzégovine, mais un lieu de grâce où Notre Dame apparaît d’une manière spéciale. Medjugorje est un lieu de la miséricorde de Dieu. Medjugorje est un lieu saint où se relèvent ceux qui sont tombés, où les pèlerins trouvent l’étoile conductrice leur montrant une nouvelle direction dans la vie. Si tout mon diocèse, toute la Slovénie et le monde entier devenaient Medjugorje, il n’y aurait pas les événements qui nous frappent ces derniers mois. »
Du 22 au 24 novembre 2001, Corrado Cardinal Ursi, archevêque de Naples à la retraite, était en visite privée à Medjugorje. Âgé de 94 ans, il a traversé 1450 kilomètres en voiture pour y venir. Il a été accompagné par Mgr Mario Franco, le p. Massimo Rastrelli et le p. Vincenzo du Muro.
Lors de son séjour au sanctuaire de la Reine de la Paix, le Cardinal Ursi a rencontré les voyants et a été présent lors d’une apparition de la Gospa. Il n’a pas caché son enthousiasme.
Le Cardinal Ursi a écrit un ouvrage intitulé « Le Chapelet » (publié en 6 éditions) où il dit : « A Medjugorje et ailleurs, Notre Dame apparaît. »
Il a dit au sujet de sa visite : « Je suis venu ici pour prier et non pour discuter. Je désire ma conversion totale. Quelle joie et quelle grâce de pouvoir être présent ici ! » Après l’apparition de Notre Dame à Marija Pavlovic en sa présence, le cardinal Ursi a dit : « Je suis sûr que la Gospa a obtenu le pardon de tous mes péchés. »