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«Chers enfants, aujourd’hui encore, comme jamais auparavant, je vous appelle a ouvrir vos cœurs a mes messages. Petits enfants, soyez ceux qui attirent les âmes a Dieu et non ceux qui les en éloignent. Je suis avec vous et je vous aime tous d’un amour particulier. C’est le temps de la pénitence et de la conversion. Du fond de mon cœur, je vous invite : soyez miens avec tout votre cœur et alors vous verrez que votre Dieu est grand car il vous donnera une abondance de bénédiction et de paix. Merci d’avoir répondu a mon appel. »
Au début de ce temps de carême, Marie - notre Mère du Ciel - nous
invite et nous prie : « Ouvrez vos cœurs à mes messages », à mes paroles, à
mon cœur. En tant que Mère, la Vierge Marie ne peut cesser d’appeler,
ne peut cesser d’aimer ses enfants. Le désir de la rencontre avec Dieu
et avec son amour doit naître en nous. Notre devoir est de désirer
davantage cette rencontre qui aura lieu si nous la désirons sérieusement,
parce que Dieu prend au sérieux nos désirs et nos prières. Sans ce désir
de notre cœur, tous les cris et les appels maternels demeurent vains.
Or, une mère ne peut qu’appeler, orienter, conseiller le meilleur pour
ses enfants.
Dans un de ses messages, elle nous a dit : « Vous, chers enfants, vous
ne pouvez pas y arriver seuls. C’est pourquoi je suis là pour vous
aider. » (Message du 4.12.1986) Seuls, nous ne pouvons pas ; seuls, nous ne
savons pas ouvrir notre cœur ni pourquoi il s’est refermé. Elle a
ouvert son cœur à Dieu et le lui a donné, c’est pourquoi, mieux que
quiconque, elle connaît ces moyens qui peuvent nous aider. Elle peut le mieux
nous enseigner parce qu’elle aussi a traversé les chemins sur lesquels
nous marchons encore. Elle vient à nous parce qu’elle veut que nous
soyons là où elle est.
A travers Marie, Jésus frappe aujourd’hui à la porte de notre cœur : «
Voici, je me tiens à la porte et je frappe; si quelqu'un entend ma voix
et ouvre la porte, j'entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et
lui près de moi. » (Ap 3,20)
Il faut écouter la voix de Dieu et prier avec Saint Augustin qui a
demandé d’entendre le Seigneur frapper à la porte de son cœur. En ce temps
de grâce du carême, il nous faut tout spécialement écouter la voix de
Dieu qui nous parle à travers sa parole dans l’Ecriture Sainte, à
travers des personnes, des événements et des situations de notre vie, à
travers des choses petites et simples qui nous arrivent quotidiennement. Il
est important d’ouvrir les yeux de notre cœur et de notre esprit, de
demander au Seigneur de les ouvrir. C’est pourquoi - en ce temps - il
nous faut décider de lire l’Ecriture Sainte, d’aller plus souvent à la
Messe, de prendre une décision concrète, de couper les liens qui nous
attachent au mal, à la haine, à la paresse, au bougonnement et à tout autre
mal.
A travers Marie, Dieu nous appelle et nous guide vers le jeûne, le
renoncement, l’amour fraternel, la prière, pour briser en nous cette
tendance à se fier à notre force humaine, pour nous attacher tout à Lui.
Aussi longtemps que nous sommes sous l’emprise d’un vice, d’un péché, d’une
convoitise, de la paresse, des attaches humaines, du manque de dignité,
c’est le signe que nous ne sommes pas encore libres mais sous l’emprise
du péché.
La pénitence implique toujours un renoncement. Le renoncement signifie
ne pas toujours prendre ce qui nous plaît, quitter ce qui nous fait du
mal, ne pas offenser l’autre, ne pas satisfaire chaque petit désir de
notre corps, ne pas chercher à se procurer chaque confort. Renoncer
signifie devenir libre. Les Pères de l’Eglise nous enseignent : « Fais ce
qui est contraire à ta nature humaine corrompue », afin que Dieu puisse
faire en nous ses œuvres de paix, d’amour et de liberté.
P. Ljubo Kurtovic
Medjugorje, le 26 février 2004